Je quitte PAIHIA dès l'aube et me prépare à une journée de bus. En effet, je file cette fois-ci au centre de l'île du Nord, à ROTORUA. Après 8 heures de route et une pause expéditive à AUCKLAND me voilà enfin arrivée.
ROTORUA est connue et réputée pour ses geysers, ses sources d'eau chaude ou encore ses mares de boues bouillonnantes. Située au cœur du plateau volcanique, c'est la présence de la ceinture de feu du Pacifique qui se rappelle à vous dans cette ville. Dès la sortie du bus, l'odeur de souffre vous prend au nez et à la gorge (similaire à celle de l’œuf pourri!). Bienvenue à ROTORUA !!!
Bordée sur son flan Nord-Est par un lac, ROTORUA est aussi le berceau de la culture Maorie. Tout autour de la ville, plusieurs sites permettent de découvrir les us et coutumes des Maoris. De la visite d'un village traditionnel, au spectacle culturel en passant par la dégustation du hangi (viande et légumes cuits à l'étouffer dans un trou, creusé à même le sol), il y a de quoi satisfaire tout le monde.
J'arrive en début de soirée ce qui m'oblige à attendre le lendemain pour aller découvrir la ville. Je fais la connaissance de mes compagnons de chambre avec qui je passe une bonne partie de la soirée, Jack un anglais qui s'est converti depuis peu au végétalisme et Victoria une allemande qui travaille dans le social. C'est avec elle que je pars après le repas dans un parc à côté du backpacker. On y trouve un bassin aux eaux bouillonnantes dans lequel il est possible de tremper ses pieds. Beaucoup de gens y viennent en fin de journée, histoire de se détendre. Pas de chance pour nous ce soir, les bouillons d'eau chaude ne sont pas au rendez-vous. Cela ne nous empêche pas de rester discuter jusqu'à très tard dans la nuit. On dirait presque que mon anglais s'améliore....
Ne restant sur ROTORUA qu'une journée entière, je prends la décision de ne pas perdre mon temps à tenter le stop ou prendre le bus pour aller dans les environs. Je reste donc sur place. Je pars de bonne heure faire une randonnée dans la « redwood ». Il s'agit d'une forêt aux abords de la ville avec des arbres gigantesques et magnifiques de plusieurs mètres.
Plus tard dans la journée, je vais me balader dans la ville. Je visite les rues commerçantes. Puis je file vers le "Gouvernement Garden". C'est un parc où en plus de trouver des allers de fleurs et buissons entretenus à l'anglaise, on peut y voir quelques phénomènes géothermiques amusants. L'odeur de souffre y est parfois très forte, mais la balade est assez sympa à faire. A l'entrée du parc, trône le musée de la ville. Avec ses colombages et ses couleurs marquées, impossible de ne pas s'arrêter le regarder.
Je continue ma découverte de la ville en bifurquant cette fois-ci vers le lac. C'est la fin de journée et il fait beau. Beaucoup de gens sortent du travail et viennent prendre l'air. Certains bouquinent dans l'herbe pendant que d'autres nourrissent à grand coup de pain les cygnes noirs du lac, sous l'oeil amusé des enfants qui eux, mettent toute leur énergie à les faire envoler. Je tombe pas hasard sur Martje, qui était l'une de mes compagnes de chambre à PAIHIA. On discute quelques minutes ensemble. Demain nous prenons le même bus pour aller à TAUPO.
Plus tard dans la journée, je vais me balader dans la ville. Je visite les rues commerçantes. Puis je file vers le "Gouvernement Garden". C'est un parc où en plus de trouver des allers de fleurs et buissons entretenus à l'anglaise, on peut y voir quelques phénomènes géothermiques amusants. L'odeur de souffre y est parfois très forte, mais la balade est assez sympa à faire. A l'entrée du parc, trône le musée de la ville. Avec ses colombages et ses couleurs marquées, impossible de ne pas s'arrêter le regarder.
Je continue ma découverte de la ville en bifurquant cette fois-ci vers le lac. C'est la fin de journée et il fait beau. Beaucoup de gens sortent du travail et viennent prendre l'air. Certains bouquinent dans l'herbe pendant que d'autres nourrissent à grand coup de pain les cygnes noirs du lac, sous l'oeil amusé des enfants qui eux, mettent toute leur énergie à les faire envoler. Je tombe pas hasard sur Martje, qui était l'une de mes compagnes de chambre à PAIHIA. On discute quelques minutes ensemble. Demain nous prenons le même bus pour aller à TAUPO.
Le soleil décline doucement. Je salue Martje et repars doucement vers mon backpacker. J'ai rendez vous avec Candice et Laura, deux française rencontrées plus tôt dans la journée. Le hasard veut également que je retrouve Helen (rencontrée à PAIHIA) . Rejoint par un autre jeune allemand, nous partons tous ensemble à l'assaut des bars de ROTORUA. Direction donc « Eat street ». Ce soir les discussions qui accompagnent nos bières vont bon train. On évoque les projets de chacun en Nouvelle-Zelande, ceux qui restent, ceux qui repartent, ceux qui n'en ont aucune idée. On parle également des choses à ne pas manquer dans la région et pour la première fois depuis que je suis ici je suis frustrée. Frustrée car je n'aurais pas le temps de visiter un village maori, ni d'aller voir les sites réputés de la région pour leur activité géothermique. Si j'avais su, j'aurai peut être prévu de passer plus de temps à ROTORUA. Au final, je relativise et me dis que voilà déjà une première bonne raison de revenir rapidement en Nouvelle-Zélande.
Le lendemain, il est déjà l'heure de refaire mon sac et de prendre le bus. Je retrouve Martje et c'est ensemble que nous arrivons à TAUPO en début d'après-midi.
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